Mehmet Ertürk ne peut plus manger le pain que prépare Hatice, sa femme. Ce Turc aux joues creuses vient d'être libéré d'une geôle syrienne et la moitié de ses dents manquent, tandis que les autres menacent de tomber.
"C'était torture sur torture", affirme-t-il à l'AFP en mimant les coups de matraque à la bouche qu'il dit avoir reçus des gardiens de la Branche Palestine, une prison de Damas où il a passé une partie de ses presque vingt-et-une années de détention en Syrie.
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